« Je m’en irai dormir dans le paradis blanc…»
Article écrit par Alice Delmotte du Blog Nature Corner
Un lieu que je n’ai jamais visité, mais que j'imagine me plongera dans un univers tout blanc, tout propre et j'ai étrangement…moins froid. Pensez-vous comme moi que la banquise soit l’équivalent du désert dans les températures extrêmes, bataille pour la survie...
Nature Corner vous entraine alors vers un voyage dans des endroits les plus fascinants. Les plus secrets et les plus sauvages où même les fauves renoncent …
Une expédition pleine d'aventures, de découvertes et de promesses…comme dans vos rêves d’enfant !
La rareté de la vie sur banquise
Un grand froid de -40°C, de la couche de glace à perte de vue… Les nuits polaires de l’hiver boréal, des journées entières sans lumière ou des soleils jusqu'au minuit, les nuits de grand soleil de l’été boréal... la condition de vie y est vraiment hostile. Pourtant au milieu du blanc immaculé se dresse un géant de plus de 3 m. Il traîne entre ses pâtes deux boules de poils blancs. Il, c’est l’ours blanc. Il est parmi les plus redoutables des prédateurs terrestres connus. Un groupe formant une petite famille va rester ensemble, pour essayer de survivre et subsister, mais aussi, apprécier la période hivernale, qui promet d’être longue et lumineuse.
Les glaciers, la patrie des forts
La première question tombe, pourquoi la vie persiste en ces repaires ? Les êtres vivants ont développé tellement de formes d’adaptations pour habiter cette planète que j’ai vite adhéré à la vision optimiste. Tout est possible et après tout, pourquoi pas les régions polaires…ce n’est peut-être pas aussi mauvais que l’on peut le croire ? L’été, tout s’éveille. Le soleil anime le développement des zooplanctons et des phytoplanctons. Ces derniers constituent l’alimentation de base de plusieurs
êtres vivants, dont les rorquals boréaux et les morses. Par ailleurs, le succès d'adaptation des mammifères et des oiseaux dans les régions polaires est incontestable. L’homéothermie et l’hibernation sont leur plus grand atout. En hiver, ces espèces entrent en état de léthargie ou bien ils migrent vers des eaux plus chaudes. Je suis aussi fasciné par les sternes arctiques et les oies blanches qui passent de région polaire en région polaire pour traquer l’été et se nicher dans la toundra.
Mes rêves les plus fous
Si j’avais la chance de passer quelques jours de ma vie en ces lieux, je choisirais l’été pour me laisser bercer pas les chants de béluga. J’en prendrai plein la vue des spectacles des poissons-vedettes. Une faune totalement en synergie avec son milieu, des êtres solidaires qui rappellent la magie de la solidarité et de l’interdépendance... de l'espèce Humaine d'antan !
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